La citadelle de Brouage

Brouage graffiti d'une citadelle :

Immensité de la mer inaccessible aux pieds des murailles, les soldats encasernés à Brouage rêve à leur "belle" et à leur liberté, gravent dans la pierre ces rêves d'évasion visages, souliers, noms qui témoigne de leurs espoirs, de leur nostalgie.

Plans, bateaux, blasons, fleurs de lys, autant d'images reproduites de leur univers quotidien.

Ilot de la halle :

L'image de la cité était avant 1816 qui est la date de la transformation de la halle aux vivre en poudrière entièrement bâti

: la tonnellerie, la halle aux vivre, l'arsenal mais également plus d’une vingtaine de demeures en trois rues qui finissent rasées pour éviter les dangers causés à ce nouvel usage de la halle.

Ces précautions ont été complété par la construction du mur d'enceinte en 1853

Halle aux vivres :

La garnison en place même en cas de siège, permettre l'approvisionnement des recrus en attente d'embarquement et pouvoir au besoins des armées royales, la citadelle de Brouage doit s'équiper d'un bâtiment à la hauteur de ces objectifs pour y centraliser les richesses de l'arrière-pays.

Les différentes affections de la halle aux vivres sont le reflet des mutations de la citadelle jusqu'à son agonie

Tonnellerie :

Magasin aux armes et aux vivres, Ce bâtiment a été modifié lors de la construction du rempart actuel et devient donc un magasin de fournitures.

Il doit sa dénomination à son affection à l'artillerie destiné a la fabrication des tonneaux, c'était le dernier maillon du travail de la chaîne de la poudre devenu seule raison d'être de Brouage au cours des 18e er 19e siècle.

Échauguettes :

19 échauguettes viellent sur le rempart de nos jours à Brouage.

Restaurées en 1930 ces échauguettes diffèrent légèrement que celles firent bâtir Pierre d'Agencourt.

Les échauguettes dont le corps étaient en briques avec les angles en pierre de taille, avaient une dimension plus importante soit 2m de diamètre pour permettre le guet des hommes et le tir des mousquets.

La glacière :

La glacière permettait d'améliorer l'ordinaire en offrant aux invités de marque entremets et sorbets.

Avec un réservoir artificiel, l'ensemble de l'édifice semi-enterré était protégé des variations climatiques grâce à l'épaisseur du bastion Richelieu, et l'ombre d'un bouquet d'arbres.

Sa situation se justifie par la nécessité d'orienter son unique ouverture au nord et de se situer le mieux protégé des vents et des intempéries et au plus près de l'hôpital, grand consommateur de glaces préparer des remèdes.